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Les bienfaits du miel de thym pour les randonneurs et cyclistes au long cours

Les bienfaits du miel de thym pour les randonneurs et cyclistes au long cours

Les bienfaits du miel de thym pour les randonneurs et cyclistes au long cours

Pourquoi s’intéresser au miel de thym quand on passe des heures dehors ?

Quand on parle de ravito pour randonneur ou cycliste au long cours, on pense tout de suite barres, gels, bananes, sandwichs. Le miel arrive souvent en dernier, voire pas du tout. C’est dommage, surtout le miel de thym, qui coche pas mal de cases utiles sur le terrain : énergie rapide, goût qui passe bien, conservation facile, petit coup de pouce pour la gorge et les petites infections.

Je ne vais pas te vendre le miel de thym comme une potion magique qui te fait grimper les cols à 400 W en sifflotant. Par contre, bien utilisé, ça peut devenir un allié simple, pas cher, et plus polyvalent qu’un gel en sachet plastique.

On va voir à quoi ça sert concrètement, comment l’utiliser en sortie longue, comment le transporter, ce qu’il apporte par rapport aux autres sucres… et aussi ses limites, parce qu’il y en a.

Ce qu’il y a vraiment dans le miel de thym

Sur le plan nutritionnel, le miel de thym reste… du sucre. Mais pas seulement.

Pour 100 g de miel de thym (les valeurs varient selon les origines, mais on est dans cet ordre d’idée) :

Indice glycémique : modéré à élevé selon la composition (autour de 55–65 en moyenne). Ça reste du carburant rapide, clairement dans la catégorie « sucre simple ».

Donc ne te trompe pas : le miel de thym, ce n’est pas un superaliment miraculeux, c’est une source de glucides simples, avec quelques bonus (goût, propriétés antiseptiques, texture agréable, bonne tolérance digestive chez beaucoup de gens).

Pourquoi le miel de thym plutôt qu’un autre ?

Par rapport à un miel « standard » (fleurs diverses), le miel de thym a quelques particularités :

En gros, si tu veux juste sucrer ton café, n’importe quel miel fait l’affaire. Si tu veux un produit un peu plus intéressant pour l’effort et la petite bobologie de route, le miel de thym commence à avoir du sens.

Sur le vélo : comment l’utiliser sans en mettre partout

Le premier problème du miel sur le vélo, ce n’est pas la théorie, c’est la pratique : ça colle, ça fuit, ça casse si on laisse ça dans un pot en verre.

Quelques façons de faire qui fonctionnent vraiment :

Sur une journée de 6 à 10 h de selle, tu peux compter 30 à 60 g de miel de thym répartis sur la journée, en complément du reste (barres, fruits, sandwichs). Ça évite de te faire exploser la glycémie tout en profitant de l’effet « carburant rapide » quand il faut relancer.

En rando et en voyage : un aliment à tout faire

En rando sur plusieurs jours ou en bikepacking, les produits polyvalents ont la priorité. Le miel de thym en fait partie.

Concrètement, il peut servir à :

Sur plusieurs jours, il a aussi un avantage simple : il se garde bien, surtout dans un contenant propre et hermétique. Pas besoin de frigo, pas de risque majeur de tourner comme un lait ou un fromage frais.

Miel de thym vs gels et barres énergétiques

Tu ne vas pas remplacer tous tes gels par du miel de thym, mais tu peux en remplacer une partie, surtout sur les sorties longues à intensité modérée.

Comparaison rapide :

Dans l’idéal, tu peux mixer :

Les bienfaits “santé” : ce qu’on peut raisonnablement en attendre

On entend souvent dire que le miel de thym est « antiseptique », « bon pour la gorge », « cicatrisant ». Il y a effectivement des études qui montrent des propriétés antibactériennes et une utilité en cicatrisation dans certains contextes, mais on va rester concret.

Pour un randonneur ou un cycliste au long cours, ce qu’on peut en attendre réellement :

Important : si tu as des problèmes de glycémie (diabète, prédiabète, etc.), le miel reste du sucre. À voir avec ton médecin, pas avec un blog ou un copain de club.

Comment transporter le miel de thym sans transformer la sacoche en piège collant

Le pot en verre dans la sacoche de bikepacking, c’est l’assurance de serrer les fesses à chaque nid-de-poule. Il existe des solutions plus propres.

Quelques options testées et validées :

Astuce simple : glisser le contenant dans un petit sac congélation zippé. Si ça fuit, ça fuit dans le sac, pas sur le duvet ni sur la carte.

Quel miel de thym choisir ?

Comme pour tout aliment, la qualité joue. Un « miel de thym » bas de gamme mélangé, chauffé ou coupé perd une partie de son intérêt.

Quelques critères pour choisir :

Pour l’effort, tu peux privilégier un miel plutôt fluide (plus simple à doser dans une flasque ou un bidon). Si le tien a cristallisé, il suffit de le réchauffer doucement au bain-marie (pas bouillir) pour le liquéfier.

Limites et erreurs classiques avec le miel de thym

Comme tout produit « naturel », on a vite tendance à lui coller plus de pouvoirs qu’il n’en a. Quelques rappels utiles.

Un exemple concret sur une grosse journée de selle

Imaginons une sortie longue type rando de 200 km, 2500 m de D+, à allure randonneur (pas course, mais pas balade non plus). Pour un gabarit moyen, on peut viser environ 60 à 80 g de glucides par heure d’effort en section prolongée. Tu ne vas pas tout couvrir au miel, mais il peut prendre sa place.

Organisation possible :

Au fil de la journée, tu peux :

Résultat : tu évites l’effet « pic de sucre / trou noir » de certains gels, tu varies les sources de glucides, et tu gagnes un produit qui sert aussi à sucrer le thé du soir si tu pars sur deux jours.

En résumé : à quoi sert vraiment le miel de thym pour nous ?

Pour un randonneur ou cycliste au long cours, le miel de thym est surtout :

Ce n’est pas un remède miracle, ce n’est pas un médicament, et ça ne compense pas un entraînement bancal ou un manque de sommeil. Mais, comme beaucoup de choses simples et bien utilisées, ça peut franchement améliorer le confort et l’efficacité sur des journées longues, quand tout ce qui est pratique, digeste et polyvalent finit par vraiment compter.

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